Un octogénaire de 93 ans originaire de Foucarmont aurait avoué sur son lit de mort un secret enfui depuis 1968. « Dans l’euphorie des mouvements de mai » de cette année là, dit-il, il aurait reconnu avoir rencontré une jeune femme avec qui il aurait eu une relation adultère lors d’une promenade sur la Côte d’Albâtre.
Il n’en fallait pas plus pour raviver de vives querelles intestines dans la famille alors que des tests ADN auraient anonymement été réclamés par l’une des sœurs.
Interrogée ce matin, Le Tréport nous confie tout de même avoir longtemps eu des doutes sur l’existence d’un profond secret au sein même de la famille. Celle qui affirmait encore dernièrement vouloir prendre du recul quant à la situation familiale, notamment suite à une malheureuse histoire de cadeau d’anniversaire « pas ouf », nous glisse ces quelques mots du bout des lèvres : « c’est dur à dire mais d’autant plus évident aujourd’hui qu’il suffit de nous regarder pour voir que l’on a pas grand chose à voir avec Mers-Les-Bains, ne serait-ce qu’au niveau de la langue ou du code postal. »
Eu, la plus réservée des trois n’a pas souhaité commenter la situation. Elle évoque néanmoins des tensions au niveau du couple parental, des cris et des engueulades parfois mais les filles ont toujours été traitées de la même manière, quoi que Le Tréport puisse en dire. « Ma mère se retournerait dans sa tombe si elle voyait aujourd’hui toute l’agitation que provoque les dernières paroles d’un homme qu’elle n’a peut être même pas connu ». Qu’elles aient ou pas le même géniteur, « cela ne change en rien les liens qui nous unissent », dit-elle.
De son côté Mers (Les-Bains) se remémore une époque compliquée et évoque les tourments de sa mère : « Eul’paternel y’étaut pas toujours rigolo, mi, j’comprinds euh’mère qu’elle auro été fréquinter un bonhomme, s’toire eud’voir si ch’l’herpe elle étaut pas plus verte ailleurs ».
Il faudra donc attendre plusieurs semaines avant que les analyses ADN ne soient rendues publiques par le laboratoire Les Trois Brasseurs de Gamaches. Une attente salutaire peut être, mais sera-t-elle capable d’apaiser les tensions de ces derniers jours ?